Hommage à L'Androgyne: Projet de Recherche -Création
Le collectif L'Androgyne 2026, rassemblant 9 artistes LGBTQIA+, présentera chez SKOL en Janvier 2026 une exposition de groupe ancré dans les mémoires et les vécus queers de Montréal avec point de départ la librairie L’Androgyne, première librairie LGBTQIA+ du Québec, active à Montréal de 1973 à 2002, qui fut à la fois librairie militante, espace de solidarité, de soin et de résistance.
Le groupe est composé de:
naakita f.k.
fernando belote
Lucas LaRochelle
Lou Sheppard
kimura byol-lemoine
Lou Fozin-Kegni
Josh Schwebel
em laferrière
Flora Nwakobi
Chacune des 9 artistes emmène une pratique variée au projet commun, mélangeant arts numériques, multimédias, installations, art sonore, performance et archives vivantes. Voici quelques extraits du portfolio du collectif.
Hommage à L'Androgyne: Projet de Recherche -Création
Le collectif L'Androgyne 2026, rassemblant 9 artistes LGBTQIA+, présentera chez SKOL en Janvier 2026 une exposition de groupe ancré dans les mémoires et les vécus queers de Montréal avec point de départ la librairie L’Androgyne, première librairie LGBTQIA+ du Québec, active à Montréal de 1973 à 2002, qui fut à la fois librairie militante, espace de solidarité, de soin et de résistance.
Le groupe est composé de:
naakita f.k.
fernando belote
Lucas LaRochelle
Lou Sheppard
kimura byol-lemoine
Lou Fozin-Kegni
Josh Schwebel
em laferrière
Flora Nwakobi
Chacune des 9 artistes emmène une pratique variée au projet commun, mélangeant arts numériques, multimédias, installations, art sonore, performance et archives vivantes. Voici quelques extraits du portfolio du collectif.

Queering the Map
Lucas LaRochelle, 2021
Art numérique
Nominé, entre autres, pour le prix Ars Electronica, le prix Lumen, Queering the Map (2018) est une plateforme de contre-cartographie pour l'archivage numérique de l'expérience LGBTQ2IA+ en relation avec l'espace physique de l'artiste Lucas LaRochelle. Elle est inclus dans les archives Web des études LGBTQ+ de la Bibliothèque du Congrès.

Queering the Map
Lucas LaRochelle, 2021
Art numérique
Nominé, entre autres, pour le prix Ars Electronica, le prix Lumen, Queering the Map (2018) est une plateforme de contre-cartographie pour l'archivage numérique de l'expérience LGBTQ2IA+ en relation avec l'espace physique de l'artiste Lucas LaRochelle. Elle est inclus dans les archives Web des études LGBTQ+ de la Bibliothèque du Congrès.
Send Them All to Sable Island
Lou Sheppard, 2022
Vidéo, draps (sur lesquels dorment des membres de la communauté queer)
Dimensions : Vidéo, boucle de 8 minutes, 10 draps queen.
Suite à la suggestion d'un maire de la région d'Halifax d'envoyer des personnes atteintes du sida à l'île de Sable, Send Them All to Sable Island, imagine une communauté queer au large des côtes de la Nouvelle-Écosse.
Le texte est tiré d'une conversation entre Jane Kansas et le militant Wilson Hodder quelques jours avant le décès de Hodder des suites de complications liées au sida, ainsi que des didascalies tirées de la pièce « The Night They Raided Truxxx » de David McClain. Ce projet est en cours et comporte plusieurs versions : une installation vidéo en boucle avec 10 draps, sur lesquels dorment des membres de la communauté queer, une installation Lightbox, un audioguide comprenant une œuvre chorale composée par Sheppard et chantée par Lou Sheppard et Stewart Legere.
Send Them All to Sable Island
Lou Sheppard, 2022
Vidéo, draps (sur lesquels dorment des membres de la communauté queer)
Dimensions : Vidéo, boucle de 8 minutes, 10 draps queen.
Suite à la suggestion d'un maire de la région d'Halifax d'envoyer des personnes atteintes du sida à l'île de Sable, Send Them All to Sable Island, imagine une communauté queer au large des côtes de la Nouvelle-Écosse.
Le texte est tiré d'une conversation entre Jane Kansas et le militant Wilson Hodder quelques jours avant le décès de Hodder des suites de complications liées au sida, ainsi que des didascalies tirées de la pièce « The Night They Raided Truxxx » de David McClain. Ce projet est en cours et comporte plusieurs versions : une installation vidéo en boucle avec 10 draps, sur lesquels dorment des membres de la communauté queer, une installation Lightbox, un audioguide comprenant une œuvre chorale composée par Sheppard et chantée par Lou Sheppard et Stewart Legere.
Chorus: d'Abraxas, Minskaya, Southbank
Lou Sheppard, 2023
Audio 7 canaux (45 minutes), piliers en béton coulé, fil de haut-parleur. Présenté avec les tissages de John Montieth dans Signal To Noise (Hunt Gallery, Toronto).
Chorus: d'Abraxas, Minskaya, Southbank
Lou Sheppard, 2023
Audio 7 canaux (45 minutes), piliers en béton coulé, fil de haut-parleur. Présenté avec les tissages de John Montieth dans Signal To Noise (Hunt Gallery, Toronto).
I was once seafloor
naakita.fk, 2023
I was once seafloor est une installation multimédia qui explore la roche comme lieu de témoignage matériel, de témoignage historique et de ressource industrielle. À l'aide de recherches in situ, de captures vidéo à 360° et d'expérimentations matérielles, le projet explore l'histoire de l'extraction minière, ainsi que les industries et infrastructures qui en découlent.
I was once seafloor
naakita.fk, 2023
I was once seafloor est une installation multimédia qui explore la roche comme lieu de témoignage matériel, de témoignage historique et de ressource industrielle. À l'aide de recherches in situ, de captures vidéo à 360° et d'expérimentations matérielles, le projet explore l'histoire de l'extraction minière, ainsi que les industries et infrastructures qui en découlent.
A Common Babble
naakita.fk, 2023
L'installation audio A Common Babble, est un dialogue, médiatisé par la technologie, autour des corps humains et non humains, des environnements partagés et des héritages. L'installation sonore associe éco-acoustique, enregistrements de terrain, compositions électroacoustiques et traductions de chants d'oiseaux interprétés par des chanteurs pour créer une forme de narration non linguistique. Ce geste explore les possibilités empathiques entre espèces et habitats. Dans cette installation, les paysages sonores se conjuguent pour former une expérience chorale et un environnement audio immersif.
A Common Babble
naakita.fk, 2023
L'installation audio A Common Babble, est un dialogue, médiatisé par la technologie, autour des corps humains et non humains, des environnements partagés et des héritages. L'installation sonore associe éco-acoustique, enregistrements de terrain, compositions électroacoustiques et traductions de chants d'oiseaux interprétés par des chanteurs pour créer une forme de narration non linguistique. Ce geste explore les possibilités empathiques entre espèces et habitats. Dans cette installation, les paysages sonores se conjuguent pour former une expérience chorale et un environnement audio immersif.
Go Find Me, 2021
Go Find Me est une archive numérique de personnes trans noires, conçue par Danielle Brathwaite-Shirley. Inspirés par les jeux en ligne (MMORPG), nous souhaitons documenter les missions et les quêtes des personnes trans noires lorsqu'elles explorent Internet : recherche de représentation, recherche d'hormones, recherche de leur histoire, création de groupes pour accueillir d'autres personnes, etc.
Lou Fozin est responsable du codage créatif de la partie interactive de ce projet.
Dismantling Your Électroniques
Lou Fozin, 2022
Cette installation interactive en réalité augmentée invite le public à explorer les différents univers qui composent nos appareils électroniques. Elle explore diverses facettes telles que l'extraction minière, le marché mondial, la fabrication, le marketing et l'utilisation des appareils électroniques. Lou Fozin a intégré des paysages sonores, des récits audio, des images, du texte et des vidéos à cette expérience de réalité augmentée.

NDAKA
fernando belote (Fern), 2025
Performance
Ndaka est un terme issu du quicongo signifiant « langue, gorge, voix, langage, malédiction », qui, dans le Pajubá — sociolecte des communautés LGBTQIAPN+ brésiliennes — a été resignifié pour désigner le fait de parler de quelqu’un de manière à « fermer ses chemins de vie ». Cette extension du sens, de la dispute vers la malédiction, révèle la puissance de la parole dans sa capacité à blesser, mais aussi à résister.
Ce rituel, dans sa pratique religieuse, sert à effacer les potins destructeurs. Au cours de l’action, le public reçoit au préalable la définition écrite de ndaka, que l'artiste lit à voix haute au moment où le liquide se répand. L’acte performatif devient un espace collectif de reconnaissance, où le mot circule avant d’être symboliquement purifié. Réalisée dans un contexte où des artistes d’une galerie se déchiraient par des paroles blessantes, cette œuvre se situe à l’intersection du rituel afro-diasporique et de la pratique artistique queer. Elle cherche à transformer la parole de malédiction en un geste de réparation, effaçant la ndaka qui divise pour rappeler l’importance du soutien mutuel au sein des communautés artistiques.



NDAKA
fernando belote (Fern), 2025
Performance
Ndaka est un terme issu du quicongo signifiant « langue, gorge, voix, langage, malédiction », qui, dans le Pajubá — sociolecte des communautés LGBTQIAPN+ brésiliennes — a été resignifié pour désigner le fait de parler de quelqu’un de manière à « fermer ses chemins de vie ». Cette extension du sens, de la dispute vers la malédiction, révèle la puissance de la parole dans sa capacité à blesser, mais aussi à résister.
Ce rituel, dans sa pratique religieuse, sert à effacer les potins destructeurs. Au cours de l’action, le public reçoit au préalable la définition écrite de ndaka, que l'artiste lit à voix haute au moment où le liquide se répand. L’acte performatif devient un espace collectif de reconnaissance, où le mot circule avant d’être symboliquement purifié. Réalisée dans un contexte où des artistes d’une galerie se déchiraient par des paroles blessantes, cette œuvre se situe à l’intersection du rituel afro-diasporique et de la pratique artistique queer. Elle cherche à transformer la parole de malédiction en un geste de réparation, effaçant la ndaka qui divise pour rappeler l’importance du soutien mutuel au sein des communautés artistiques.
Sandwhich, 4%
Em Laferrière, 2023
Multimédia
« Pendant des années, j'ai essayé la voie "traditionnelle" si tu veux. Je me suis fait des lunchs, semblables à ceux de ma jeunesse; du pain blanc avec une tranche de dinde ou de jambon , et je courais au travail – toujours 10 minutes en retard. 8 heures plus tard, le soleil est couché et je reviens à la maison, me prépare un souper rapide avec les restants du frigo, me promettant de faire l’épicerie le lendemain, et je regarde la télévision pendant exactement 2 heures et 23 minutes jusqu'à ce qu'il soit temps d’aller se coucher et tout recommencer de nouveau. Ça c'est le compromis qu’on m’a dit mènerait au bonheur. C'est ce que tout le monde fait. Si tu donnes 96% de ton temps, t’auras de l'argent pour manger et un toit au-dessus de la tête. Et si tu travailles assez fort, quand t’auras 67 ans, tu peux arrêter. Faque, il me reste 39 ans, 468 mois, 10 168 jours, 109 325 heures.»
Ambigü
Em Laferrière, 2023
Extrait de portraits d'hommes trans et non-binaires avant et aprés leurs chirurgies. Tirages à la gélatine argentique.
Ambigü
Em Laferrière, 2023
Extrait de portraits d'hommes trans et non-binaires avant et aprés leurs chirurgies. Tirages à la gélatine argentique.
Don’t Forget the Co(tt)on
Écrit et réalisé par Flora Nwakobi, 2023
Court métrage
Une conversation animée entre deux étudiants du secondaire noirs déterminés, Wright et Levi, qui partagent des opinions et des expériences divergentes. Ensemble, ils doivent créer une présentation pour le Mois de l'histoire des Noirs lors de l'assemblée de leur école.
Hairy (poilu.e)
Kimura Byol Lemoine, 2014
Perfomance
Chez beaucoup d'hommes trans, l’affirmation de leur masculinité passe par la présence du poil facial. Cette performance filmée où l'artiste se “fous” 100 grammes de ses cheveux sur le visage dérange, vu l’absence d’abondance de poils sur le visage de l'homme asiatique.